Menu
Libération

Grèce : «Grande nouvelle : nous restons dans la zone euro !»

Article réservé aux abonnés
A Athènes, les partisans du conservateur Antonis Samaras célèbrent leur victoire. Les militants du Syriza, arrivé second avec un score historique, ne baissent pas les bras.
Listes électorales affichées le 5 mai 2012 à Athènes (AFP)
publié le 17 juin 2012 à 10h28
(mis à jour le 17 juin 2012 à 20h16)

«Ce soir, toute la Grèce est bleue.» C'était le refrain à la mode place Syntagma à Athènes, dimanche soir. Bleue comme le drapeau de Nouvelle Démocratie, le parti conservateur arrivé en tête des élections législatives devant la formation de gauche radicale Syriza (30% contre 26%). Face au Parlement, sous un petit pavillon construit pour l'occasion, les supporters réservent un accueil triomphal au chef du parti, leur champion, Antonis Samaras.

«Cette victoire, c'est très bon pour mon pays, inventeur de la démocratie, et très bon pour l'Europe, s'enthousiasme Kozanidis, 44 ans, militant de Nouvelle Démocratie. Les problèmes ne sont pas finis, mais Antonis Samaras va faire de son mieux

«La grande nouvelle du soir, c'est que nous allons rester dans la zone euro, se réjouit Thodoris, 35 ans. Je me sens plus en sécurité. J'ai vraiment eu peur que Syriza gagne : les résultats qui nous arrivaient tout au long de l'après-midi les mettaient à notre hauteur. Mais finalement, nous sommes bien le premier parti de Grèce. La première chose que devra faire Samaras, c'est d'augmenter -un peu, pas trop- les salaires, et de baisser les impôts.»

Le leader de Nouvelle Démocratie, qui a aussitôt appelé à la constitution d'un gouvernement «d'union nationale», devrait conclure une alliance avec, au moins, les socialistes du PASOK. Au cours de la campagne, Antonis Samaras s'est posé en garant du maintien de la Grèce dans la zone euro, même s'il souhaite re