Le ministre de l’Agriculture, Stéphane Le Foll, a appelé vendredi à la mobilisation des partenaires bancaires afin de trouver une solution financière pour permettre la poursuite de l’activité du groupe volailler Doux, en redressement judiciaire.
Doux serait à la recherche de 30 à 40 millions d’euros mais aucun accord n’a encore été trouvé avec les banques et notamment la britannique Barclays, selon différentes sources.
Concernant la filière, le ministre a affirmé dans un communiqué qu'il fallait «consolider nos marchés traditionnels à l'export» et «aussi mieux profiter du potentiel du marché français, alors que nous importons 40% du poulet consommé en France».
Le ministère a indiqué que les préfets de région organiseraient rapidement des réunions au niveau local avec les éleveurs et l’ensemble des acteurs du dossier pour faire à nouveau un point précis de la situation.
Jeudi, à l’issue d’une réunion au ministère réunissant la FNSEA, la Confédération française de l’aviculture et Coop de France, Xavier Beulin, le président du principal syndicat agricole, a demandé que Doux assure le paiement des éleveurs ainsi que les arriérés pour les producteurs dont la totalité des revenus vient de l'élevage de volailles.
«Certains n'ont rien touché depuis trois ou quatre mois», a-t-il affirmé. Le groupe doit trouver «très vite» une ligne de crédit pour garantir ces paiements, a-t-il ajouté.
Leader européen de la volaille, le groupe familial Doux, basé à Châteaulin (Fin