Va-t-on vers un démantèlement du groupe Doux, ex-leader européen de la volaille ? Les difficultés de l'entreprise pourraient y mener si une solution «globale» n'est pas trouvée. Le groupe cherche preneur, comme l'a annoncé vendredi Régis Valliot, l'un des administrateurs judiciaires nommés le 1er juin par le tribunal de commerce de Quimper. «Les difficultés de trésorerie de la période d'observation rendent compliquée, voire compromettent la faisabilité d'un plan de redressement, explique-t-il. En conséquence, nous avons décidé de lancer un appel d'offres aux candidats repreneurs d'ores et déjà déclarés auprès des pouvoirs publics.» Objectif : rechercher une solution «alternative et globale», avec maintien de l'activité et sauvegarde d'un maximum d'emplois. Régis Valliot précise que «tout sera mis en œuvre pour éviter un démantèlement» et évoque un possible «refinancement global».
Après les échecs de ces dernières semaines pour trouver des liquidités, cette perspective apparaît bien incertaine. Conscient des risques qui pèsent sur la filière, le ministre de l'Agriculture, Stéphane Le Foll, a lancé de son côté un appel à «la mobilisation de l'ensemble des partenaires bancaires afin de trouver une solution financière permettant la poursuite de l'activité du groupe».
La direction de Doux veut encore y croire. Le plan de cession annoncé par l'administrateur ? «Une décision conservatoire destinée à sauvega