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La justice veut une enquête sur la nomination de Pérol à la BPCE

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Cet ancien conseiller de Sarkozy à l'Elysée a été nommé en 2009 à la tête du groupe Banque populaire- Caisse d'Epargne.
François Pérol le 26 octobre 2010 à Paris (Photo Eric Piermont. AFP)
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publié le 27 juin 2012 à 14h42

La Cour de cassation a ordonné mercredi l’ouverture d’une information judiciaire sur les conditions de la nomination contestée de l’ancien secrétaire général adjoint de l’Elysée, François Pérol, à la tête de la Banque populaire-Caisse d’Epargne (BPCE).

Saisie par les syndicats SUD et CGT de la BPCE, la Cour, suivant l’avis de son avocat général, a cassé l’arrêt de la cour d’appel de Paris qui avait rejeté toute enquête. L’avocat général avait préconisé l’ouverture d’une information judiciaire sur les conditions de nomination de François Pérol.

François Pérol a été la cible d'une polémique et de multiples plaintes, notamment pour «prise illégale d'interêt», depuis sa nomination en février 2009 à la tête de la Caisse d'Epargne pour mettre en place la fusion avec la Banque populaire et donner naissance au deuxième groupe bancaire français, la Banque populaire-Caisse d'épargne (BPCE).

Les syndicats SUD et CGT de la BPCE, et les partis de gauche, reprochent à l’ancien responsable des dossiers économiques à l’Elysée, de 2007 à 2009, d’avoir à ce titre joué un rôle essentiel dans la fusion de ces banques avant d’en prendre la présidence.

Dans un premier temps, le parquet de Paris avait classé les plaintes sans suite, estimant aussi que le rôle de François Pérol était d'informer le président de la République, mais «n'était pas une autorité publique compétente pour intervenir dans le dossier».

Saisi de l’affaire après le dépôt de plaintes avec constitution de partie civi