Menu
Libération

Merkel refuse les «solutions rapides, faciles» à la crise

Article réservé aux abonnés
A la veille d'un sommet européen décisif, la chancelière allemande, qui doit rencontrer son homologue français ce mercredi, redit son opposition à toute mutualisation de la dette.
La chancelière Angela Merkel s'adresse au Parlement allemand le 27 juin 2012 à Berlin (AFP)
par
publié le 27 juin 2012 à 15h14

Angela Merkel a martelé mercredi son message pour plus d'intégration européenne et son rejet de «solutions faciles», avant de partir à Paris rencontrer François Hollande, à la veille d'un sommet censé apporter le salut à une Europe paniquée par l'Espagne qui vacille.

Dans un discours aux députés du Bundestag, chambre basse du Parlement, Angela Merkel a prévenu, une fois de plus, qu'il n'y avait «pas de solution rapide, facile à la crise», à la veille d'un sommet très attendu jeudi et vendredi des dirigeants de l'Union européenne à Bruxelles.

Des réformes structurelles dans les pays en difficulté seront «tout en haut de l'ordre du jour» à ce sommet, a dit la chancelière, qui a également déclaré s'attendre à «des controverses» et à ce que «tous les yeux, ou du moins beaucoup d'yeux, soient braqués sur l'Allemagne».

Mais les forces de la première économie européenne ne sont pas illimitées, et Berlin a déjà donné suffisamment de gages à l'Europe, estime la chef du gouvernement, qui a répété son opposition à toute forme de mutualisation de la dette en zone euro tant que les possibilités de «contrôle et d'intervention» sur les budgets des uns et des autres n'auraient pas été renforcées.

Intégration poussée

La veille, lors d'une réunion avec quelques parlementaires, Angela Merkel avait apparemment prédit q