La société de gardiennage Neo Security, en redressement judiciaire, a annoncé jeudi dans un communiqué que deux offres ont été déposées en vue de son rachat. «Dans le cadre de la procédure collective engagée afin de trouver un repreneur pour Neo Security, deux offres ont été reçues», a précisé la société dans un communiqué.
«Elles permettent d'ores et déjà d'annoncer que près de 90% des emplois devraient être repris et que la continuité de service pour les clients sera assurée», a-t-elle poursuivi. Contacté par l'AFP, un porte-parole a refusé de donner des précisions sur l'identité des repreneurs et les caractéristiques de leurs offres.
Selon une source proche du dossier, le cabinet d'expertise-comptable Fiducial a déposé l'offre «la mieux disante» prévoyant la reprise de plus de 80% des 5 100 employés. Un «autre acteur s'est associé» à cette offre pour reprendre certains contrats de Neo Security, et donc des employés supplémentaires.
L’autre offre a été déposée, comme prévu, par le groupe Alyan. Cette holding de l’homme d’affaires Pascal Grizot propose de reprendre la totalité de l’entreprise et 90% de son personnel, a indiqué une seconde source.
M. Grizot avait confirmé début juin son intérêt pour la société en difficultés, estimant «important» que l'un des véhicules d'investissement de l'Etat «accompagne» son projet de reprise «même (s'il avait) les moyens de le faire seul».
Un porte-parole du Fonds stratégique d’investisse