Le président français François Hollande a appelé de ses voeux, à son arrivée jeudi à Bruxelles pour un sommet européen, «des solutions très rapides» pour les pays «en difficulté» financière.
«Je viens pour qu'il y ait des solutions très rapides pour soutenir les pays en difficulté sur les marchés alors même qu'ils ont fait des efforts considérables», a-t-il déclaré à la presse, dans une allusion à l'Italie et à l'Espagne.
Ces solutions doivent, a-t-il ajouté, «venir en soutien à des pays qui ont fait des réformes mais ne peuvent pas supporter des taux d'intérêt trop élevés» pour se financer sur les marchés.
«Je viens pour que l'Europe puisse avoir un cadre à moyen terme pour redonner confiance» et pour que «la croissance puisse être au coeur de notre engagement», a-t-il poursuivi.
Selon le président français, dont c'est le deuxième sommet de l'Union européenne depuis son élection le 6 mai, «il nous faut une vision à moyen terme, des mesures de croissance, un mécanisme de stabilité efficace et rapide, c'est ce que nous devons préciser» lors de cette réunion de deux jours.
Au sujet de l'union budgétaire et politique réclamée par l'Allemagne pour consentir de nouveaux efforts en faveur des pays fragiles, François Hollande a réaffirmé que «la France était prête à aller plus loin dans l'intégration, mais avec des solidarités à chaque étape».
Il a par ailleurs insisté sur le «pacte de croissance» soumis aux