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Italie et Espagne veulent des solutions d'urgence avant de dire oui à la croissance

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publié le 29 juin 2012 à 0h19

L'Italie et l'Espagne réservaient jeudi soir leur accord sur l'adoption du «pacte» pour la croissance en Europe à la mise en place de solutions d'urgence pour les pays en difficulté financière, a-t-on appris auprès de leurs délégations au sommet de Bruxelles.

«Ce n'est pas une réserve sur le fond, mais nous voulons que cela fasse partie d'une solution d'ensemble, le long terme doit être lié au court terme», a-t-on affirmé dans la délégation italienne.

«Cela ne signifie pas qu'il n'y a pas d'accord sur des mesures en faveur de la croissance, mais c'est une question de méthode : nous devons nous concentrer sur les mesures en faveur de la croissance, sur le rapport de Van Rompuy» pour le renforcement de l'intégration économique, «mais aussi sur les mesures de court terme» pour aider les pays en difficulté, a-t-on expliqué de source diplomatique italienne.

La délégation espagnole a dit soutenir cette position. «Nous sommes favorables au pacte de croissance, nous ne le bloquons pas, mais il faut aussi des mesures d'urgence», a insisté un diplomate espagnol. Il a laissé entendre qu'il n'y aurait pas de pacte sans ces mesures pour soulager les pays actuellement étranglés par des taux d'emprunt de plus en plus élevés.

Selon un diplomate européen, l'Italie n'est pas arrivée avec une «proposition formelle». «Il y a une série de possibilités», a-t-il dit en exposant trois «options»: l'achat de titres de dette par le fonds de se