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Libération

Le plan social s’alourdit chez Boulanger

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Social. Après le rachat de Saturn, l’enseigne doit vendre six magasins pour défaut de concurrence.
publié le 4 juillet 2012 à 22h16

L’avenir des ex-Saturn s’assombrit. Le groupe de distribution hi-tech Boulanger, qui a racheté 35 magasins Saturn l’an dernier, a annoncé que son plan social lancé en février toucherait 200 salariés supplémentaires.

Ceux-ci viennent donc s'ajouter aux 394 anciens de chez Saturn (sur près de 1 700) déjà concernés. Ils représentent la totalité du personnel des six magasins que Boulanger a été contraint de vendre, suite à une décision de l'Autorité de la concurrence. Mais faute d'un repreneur issu du secteur de l'électroménager, et intéressé par la main-d'œuvre et l'immobilier, l'entreprise a été autorisée à élargir les recherches à d'autres secteurs. Et à préparer, selon Christophe de Rolland, directeur délégué de Boulanger, le reclassement de ses «collaborateurs inquiets» pour leur avenir.

«On veut faire bénéficier ces salariés du plan de sauvegarde de l'emploi lancé cet hiver, au cas où aucun repreneur ne serait intéressé par la main-d'œuvre des magasins», explique Loic Guenee, directeur des ressources humaines chez Boulanger. Les salariés ne seront pas fixés sur leur avenir avant plusieurs mois, mais les syndicats, que l'entreprise n'a pas jugé bon de prévenir de la manœuvre, n'y croient déjà plus.

«On interprète ça comme l'annonce de la fermeture des six magasins, lâche, résigné, Christophe Bérille, délégué syndical CFDT de Cap Boulanger (nouveau nom donné aux anciences magasins Saturn). On savait très bien qu'il n'y aurait pas beaucoup d'enseig