Menu
Libération
Analyse

Social : Jean-Marc Ayrault ou le temps de la réflexion

Article réservé aux abonnés
Le Premier ministre a clos par un discours deux jours de conférence sociale. L'arbitrage sur le financement de la protection sociale est reporté à plus tard.
Le Premier ministre Jean-Marc Ayrault à l'ouverture de la conférence sociale, à Paris, le 9 juillet. (REUTERS)
publié le 10 juillet 2012 à 18h26

Clap de fin sur la grande conférence sociale. Après deux jours de débats entre acteurs publics et partenaires sociaux, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a conclu l'événement par un long discours fixant l'agenda social des prochains mois. «Nous venons de vivre un authentique moment de démocratie sociale», s'est félicité le Premier ministre, soulignant que la conférence a tracé «la feuille de route sociale des prochains mois et des prochaines années».

De fait, Jean-Marc Ayrault n'a fait que très peu d'annonces de court terme, et la quasi-totalité des projets annoncés doivent être précédés de négociations entre partenaires sociaux, dont l'agenda des prochains mois promet d'être extrêmement chargé. Le point sur les principaux chantiers à venir.

Concertation à tous les étages

«Le dialogue social est et sera la marque de fabrique de mon gouvernement», a promis Jean-Marc Ayrault.  «Les réformes structurelles ne peuvent pas être menées à la hussarde, les Français ne veulent plus être brusqués», a-t-il justifié à l'adresse de «ceux qui voudraient que tout soit réglé en quelques minutes ou quelques jours.» Une pique envoyée à Nicolas Sarkozy, et peut-être aussi aux syndicats, qui avaient réclamé que la conférence débouche sur des «mesures d'urgence».

Des mesures visant à renforcer la légitimité des partenaires sociaux sont à l'étude, notamment «de nouveaux droits des salariés permettant une meilleure information sur la situation de l'entreprise», ou