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Libération

Parisot critique la limitation de la hausse du tarif du gaz

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La présidente du Medef estime que le gouvernement a tort de se «substituer à la direction d'une entreprise».
Laurence Parisot le 5 juin 2012 dans la cour de Matignon (Photo Bertrand Guay. AFP)
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publié le 10 juillet 2012 à 8h57

Le gouvernement ne doit pas «se substituer» à la direction des entreprises, a jugé mardi la présidente du Medef, Laurence Parisot, qui a jugé «déconnectée du réel» la limitation de la hausse des tarifs gazier de GDF Suez et s'oppose à une intervention dans le cas du groupe PSA.

«Le gouvernement n'a pas raison quand il cherche à se substituer à la direction d'une entreprise», a indiqué Laurence Parisot, qui était interrogée sur LCI sur la limitation à 2% de la hausse des tarifs du gaz annoncée la veille par le gouvernement. GDF Suez, engagé depuis des mois dans une bataille avec l'Etat au sujet des prix du gaz, demandait une hausse proche des 4% à compter du mois de juillet, selon une source proche du dossier.

«Il ne faut pas forcer (GDF Suez), d'une manière déconnectée du réel, à avoir des prix qui ne correspondent pas à son financement et à ses besoins d'investissement», a estimé Laurence Parisot.

GDF Suez «est en concurrence avec des entreprises mondiales. Cette entreprise, on a envie qu'elle reste une entreprise leader et même qu'elle devienne numéro un à l'échelle de la planète dans son secteur. Pour ça, elle a besoin d'investir, elle a besoin d'être compétitive», a-t-elle noté.

Laurence Parisot a également affiché sa réticence face à une éventuelle intervention de l'Etat dans le cadre d'un no