Le ministre délégué au Budget, Jérôme Cahuzac, a annoncé que la hausse de la CSG, piste évoquée par le gouvernement pour réformer le mode de financement de la Sécurité sociale, n'était pas inéluctable. Interrogé sur France 2 sur le caractère inéluctable de cette mesure, le ministre a répondu : «Je ne le crois pas.»
Alors que le gouvernement a lancé lundi, au cours de la conférence sociale, le chantier de la réforme du financement de la protection sociale, le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a souligné mardi soir sur France 3 que la hausse de la CSG constituait une piste de financement parmi d’autres. Jérôme Cahuzac a par ailleurs suggéré que la baisse des cotisations des entreprises, qui interviendrait en contrepartie d’une hausse de la CSG, devrait pouvoir être différenciée en fonction des secteurs.
La solution d'un «traitement uniforme, que semble souhaiter le patronat français, n'est pas très satisfaisante», a-t-il estimé, opposant les secteurs de l'agroalimentaire et des services à celui de l'industrie. Dans ce dernier, la question des coûts du travail n'a pas forcément l'ampleur qu'on dit, a souligné Jérôme Cahuzac.
«Piste»
«La CSG est un impôt largement plus juste que la TVA que nous venons d'annuler [...] car ce ne sont pas seulement les salariés qui paient, ce sont l'ensemble des revenus de toute nature et en particulier les revenus du capital. C'est une piste mais ce n'est pas la solution», a pour sa part déclaré le ministre du Travail, Michel Sa