Le groupe PSA Peugeot Citroën «ne supprimera pas d'emplois», annonçait il y a un an Eric Besson, le ministre de l'Industrie. Un an après, le groupe vient d'annoncer l'arrêt de son usine d'Aulnay-sous-Bois en 2014 et la suppression de 8 000 emplois en France. Cette annonce couperet met fin à un feuilleton d'un an, ponctué d'annonces gouvernementales dont aucune n'aura pu changer le destin des ouvriers d'Aulnay. Retour sur un an de déclarations politiques sur le dossier PSA.
10 juin 2011La polémique éclate, Fillon et Besson tentent d'éteindre l'incendie
Scandale parmi les employés de PSA. La CGT déclare s'être procurée un document de travail interne du groupe automobile qui évoque la fermeture des usines d'Aulnay (Seine-Saint-Denis) et de Sevelnord (Nord) courant 2014. Les deux sites employaient à eux deux 6 200 personnes. Dans la foulée, le ministre de l'Industrie de l'époque, Eric Besson, reçoit Philippe Varin, président de PSA; pour éclaircir les choses. «Il m'a rassuré», déclare Eric Besson après leur entrevue. «Philippe Varin ne me l'a pas confirmé, il m'a clairement indiqué l'inverse», assure alors le ministre évoquant la fermeture des deux sites.
«Lorsqu'hier matin, j'ai découvert ce document de travail dans la presse, je me suis dit qu'en toute hypothèse, il aurait été inacceptable pour les pouvoirs publics», insiste le ministre, avant d'ajouter : «Nous ne pouvons pas imaginer qu'après avoir aidé de fa