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PSA: l'Etat «a des moyens de pression» souligne Mailly

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Tout en admettant que «l'Etat ne peut pas tout faire», le secrétaire général de FO souligne que le gouvernement a les moyens d'exiger plus d'engagement en matière de revitalisation des sites concernés par le plan social.
Jean-Claude Mailly à Paris le 10 juillet 2012. (Photo Charles Platiau. Reuters)
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publié le 16 juillet 2012 à 11h41
(mis à jour le 16 juillet 2012 à 11h41)

Le secrétaire général de Force ouvrière, Jean-Claude Mailly, interrogé lundi sur le plan massif de suppressions d'emploi chez PSA, a estimé que «l'Etat ne peut pas tout faire» mais a «des moyens de pression», notamment pour faciliter la poursuite de l'industrialisation du site d'Aulnay.

«Je n'attendais pas d'annonce miracle de l'Etat, on ne peut pas tout faire sur une entreprise privée», a commenté Jean-Claude Mailly sur BFM-TV et RMC, réagissant à l'intervention télévisée samedi de François Hollande, qui s'est exprimé sur le plan de suppression de 8 000 postes chez PSA Peugeot Citroën.

«Quelle est la marge de manœuvre du gouvernement ? Le gouvernement, c'est tout ce qui est sollicitation de fonds publics», a-t-il ajouté, estimant qu'à «chaque fois qu'il y a une aide publique, il doit y avoir des contreparties».

Selon lui, «il y a des moyens de pressions qui existent» notamment pour «exiger plus d'engagements en matière de revitalisation».

«Il faut qu'il y ait un avenir industriel sur le site d'Aulnay», a-t-il répété.

Jean-Claude Mailly a également appelé les salariés à «résister» : «rien n'est jamais définitivement décidé, il y a des choses qu'il faut faire évoluer obligatoirement. Le ministre va recevoir les syndicats du site aujourd'hui (lundi). (...) Il faut qu'on fasse bouger le dossier c'est évident».

«Je le dis clairement même si c'est pas dans l'air du temps, il va falloir remettr