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Critiquée, la famille Peugeot se défend

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Premier actionnaire de PSA, la famille Peugeot assure ce mercredi avoir «toujours donné la priorité au groupe», qui a récemment annoncé 8 000 suppressions de postes.
Le président du conseil de surveillance de PSA, Thierry Peugeot, et le président du directoire, Philippe Varin le 2 juin 2012 à Paris (AFP)
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publié le 18 juillet 2012 à 15h19
(mis à jour le 18 juillet 2012 à 15h24)

La famille Peugeot, premier actionnaire de PSA Peugeot Citroën et mise en cause par le gouvernement dans le cadre du plan de suppression de 8.000 postes de travail du constructeur automobile, s'est défendue mercredi en affirmant avoir «toujours donné» priorité au groupe.

«La famille Peugeot a toujours donné la priorité au développement du groupe et à sa stratégie, n'hésitant pas à diluer sa participation quand la situation le requérait», selon un communiqué de PSA Peugeot Citroën.

«La famille Peugeot s'est toujours efforcée de suivre les opérations financières destinées à soutenir la stratégie du groupe», ajoute le communiqué, alors que le gouvernement s'interroge sur l'attitude de l'actionnaire historique du groupe.

Mardi, le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui reçoit toutes les parties prenantes au dossier PSA, et a multiplié les attaques contre la hiérarchie et la stratégie du groupe, a déclaré qu'il allait «inviter» la famille Peugeot pour la rencontrer. Mercredi matin à France Inter, il a déclaré : «Je veux savoir ce qu'il (l'actionnaire de référence, ndlr) veut faire» dans ce groupe qui est un «symbole national».

Il a aussi reproché à PSA d'avoir versé 250 millions d'euros de dividendes à ses actionnaires, donc aux membres de la famille. Aucun divide