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Le patron de PSA convoqué dans le bureau d'Arnaud Montebourg

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La dernière entrevue entre les deux hommes remonte à un mois, à Bercy. Depuis, PSA a annoncé un plan social de 8 000 emplois, que le gouvernement conteste vivement.
Philippe Varin le 25 avril 2012 à Paris (AFP)
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publié le 18 juillet 2012 à 8h15

Le patron de PSA Peugeot Citroën, Philippe Varin, est convoqué mercredi soir par le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, qui s’est déjà entretenu mardi avec les organisations syndicales.

Le rendez-vous est prévu à 18h30 à Bercy. Les deux hommes s'étaient déjà vu au ministère il y a un peu moins d’un mois pour parler des projets de PSA pour ses activités en France.

Entretemps, le premier constructeur automobile français a officialisé ses projets : suppression de 8 000 postes en France, après les 1 900 déjà annoncés à l'automne dernier et fermeture d'Aulnay-sous-Bois (Seine-Saint-Denis).

Ce plan est jugé «inacceptable en l'état» par le gouvernement. Le président de la République François Hollande a demandé au groupe privé de le renégocier et a même accusé sa direction de «mensonge».

Philippe Varin a dit, dans un entretien au Monde daté de mercredi, comprendre la réaction de François Hollande et s'est voulu rassurant.

Mais sur le fond, sa position n'a pas changé d'un iota. «Nous avons examiné toutes les alternatives» à la fermeture d'Aulnay, qui emploie 3 000 salariés et que PSA s'engage à réindustrialiser, répète l'industriel.

«Il n'y aura pas de licenc