Le plan d'aide à la filière automobile passera par un «soutien massif» aux véhicules «innovants et propres», mais le gouvernement exigera des «contreparties» des constructeurs, a annoncé mercredi le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg. «On n'a rien sans rien, on donne des aides publiques, les contribuables sont aux côtés d'une entreprise pour l'aider à se redresser, à se sauver et à réussir, eh bien il y a des contreparties», a prévenu sur France Inter Arnaud Montebourg, qui doit présenter son plan d'aide à la filière automobile le 25 juillet.
Ce plan, n'est «pas prêt» et «encore en discussions au sein de l'exécutif», mais Arnaud Montebourg en a déjà dévoilé certaines grandes lignes. «Nous écartons la prime à la casse et nous nous dirigeons vers des formes de soutien massif vers les véhicules innovants et propres, hybrides et électriques», a-t-il ainsi expliqué. «Nous sommes très tentés d'accentuer les mesures liées au bonus malus écologique», a-t-il ajouté.
«Nous avons là un avantage compétitif et comparatif très fort en France, chez nos constructeurs français», a expliqué Arnaud Montebourg. Renault a fait de l'électrique un axe majeur de son développement, tandis que PSA Peugeot Citroën privilégie l'hybride. «Nous souhaitons pousser cet avantage donc finalement favoriser les constructeurs qui travaillent sur le territoire français», a-t-il dit.
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