A peine arrivé à Bercy, le nouveau ministre de l'Economie et des Finances, Pierre Moscovici, a confirmé le lancement de la «réforme bancaire» promise par François Hollande. Objectif : «Séparer les activités des banques utiles à l'investissement et à l'emploi de leurs opérations spéculatives.»

Chaque matin, 18 des principales banques mondiales se concertent afin de définir le taux auquel elles acceptent de se prêter. Elles éliminent les quatre propositions les plus basses ou hautes, puis font plus ou moins une moyenne arithmétique.

1 100 000 000 euros de bonus (1,1 milliard) ont été accordés en 2011 aux salariés «preneurs de risques» des quatre principales banques françaises - BNP Paribas, Société générale, Crédit agricole et Natixis. Soit une division par deux par rapport à 2010. Ils sont encadrés depuis l'an dernier par une directive européenne.

Directeur général de la Barclays, l'homme par qui le scandale du Libor est arrivé a renoncé à son bonus avant de démissionner. Mais les autorités britanniques ont dû lui tordre le bras avant qu'il n'accepte «volontairement» de faire une croix sur ses… 25 millions d'euros. Un cadre a témoigné avoir minoré le Libor sur son ordre, afin d'améliorer le bilan de la banque.

«Les régulations des institutions financières doivent être mises en œuvre sans délais.»  José Vinals directeur des marchés de capitaux du Fonds monétaire international, lundi à Washington.

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