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Mis en cause dans le scandale du Libor, le Crédit Agricole se défend

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Après la mise en cause de traders de Barclays dans le scandale de manipulation des taux interbancaires, quatre autres banques européennes sont pointées.
Le siège de Barclays à Londres, le 28 juin 2012. (Photo Olivia Harris. Reuters)
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publié le 19 juillet 2012 à 8h00
(mis à jour le 19 juillet 2012 à 15h01)

Le Financial Times a assuré jeudi que les régulateurs bancaires enquêtant sur le scandale du Libor se penchent sur les liens entre les traders de la banque britannique Barclays, à l'origine du scandale, et ceux de quatre autres banques européennes, dont deux françaises.

Il s’agirait d’employés des banques françaises Société Générale et Crédit Agricole, de l’allemande Deutsche Bank et de la britannique HSBC, selon le site internet du journal britannique qui cite des sources proches du dossier, et qui précise que ces personnes ne travaillent plus pour les banques en question.

Le Crédit agricole a réagi en assurant ne faire l'objet «d'aucun grief» dans cette enquête. Concernant le Libor, Crédit Agricole a rappelé qu'il n'avait intégré qu'en novembre 2010 le panel de banques participant à la fixation quotidienne de ce taux. Or, les manipulations reconnues par Barclays sont intervenues entre 2005 et 2009.

L'établissement français a également souligné qu'il avait «répondu aux demandes d'information des diverses autorités, comme il le fait de coutume».

Selon le Financial Times, les régulateurs enquêtent sur les liens qu'aurait pu tisser un des traders de Barclays impliqué dans le scandale avec des homologues de ces banques.

Selon les informations de l'hebdomadaire allemand Der Spiegel publiées dimanche, la Deutsche