Une quinzaine d’offres de reprise du groupe volailler Doux ont été déposées mardi auprès du tribunal de commerce de Quimper qui les examinera vendredi et définira l’avenir de ce groupe pour lequel travaillent 3 400 salariés, 800 éleveurs ainsi que des transporteurs et sous-traitants.
Première bonne nouvelle, mardi après-midi, lors de la séance de questions à l’Assemblée nationale: le ministre de l’Agroalimentaire Guillaume Garot, en première ligne sur ce dossier, a annoncé la préservation d’un site dont personne ne donnait cher ces dernières semaines, l’usine Père Dodu à Quimper, qui emploie 288 salariés.
«Nous continuons à nous battre pour trouver des solutions» à Pleucadeuc (Morbihan) et Graincourt (Pas-de-Calais), a assuré Guillaume Garot. Ces deux sites, qui appartiennent au pôle frais du groupe, le plus menacé, emploient respectivement environ 400 et 250 salariés.
Le ministre a également annoncé que la quinzaine d'offres déposées mardi par les candidats à la reprise de l'ex-leader européen du poulet allait permettre de «diminuer de près de 800» le nombre d'emplois dont la suppression avait été initialement envisagée dans les premières offres de reprise et qui dépassait la barre des 2 000.
«La responsabilité de l'Etat est de peser pour améliorer les offres. C'est ce que nous avons fait sans relâche», a-t-il dit, se félicitant des «avancées réelles» obtenues.
La principale offre de reprise émane d’un consortium, placé sous l'égide de Sofipro