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revue de presse

Pour le secteur automobile, le plan Montebourg vise juste mais trop loin

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Si les constructeurs se réjouissent d'un plan axé sur les énergies propres qui valide leurs choix industriels, syndicats et équipementiers déplorent un programme qui ne répond pas aux difficultés présentes.
Carlos Ghosn, PDG de Renault, présente la petite voiture électrique Twizy, le 15 septembre 2009 à Francfort (Photo Patrick Sinkel.AFP )
publié le 26 juillet 2012 à 12h50

Le plan d'aide au secteur automobile présenté mercredi par Michel Sapin et Arnaud Montebourg privilégie une vision de l'automobile «propre», que ce soit via l'électrique ou l'hybride, ce qui selon le secteur ouvre des perspectives à long terme mais ne répond guère aux attentes immédiates d'une industrie en manque d'oxygène.

Les deux principaux constructeurs français se réjouissent, dans les Echos de jeudi, du plan proposé par le gouvernement, dont PSA Peugeot-Citroën salue le «soutien actif» et la contribution au «regain de compétitivité de la filière».

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Chez Renault, on se réjouit logiquement de l'accent mis sur les véhicules électriques, le constructeur ayant privilégié cette technologie dans le développement de ses nouveaux modèles, contrairement à PSA, qui a opté pour l'hybride. «Le groupe se félicite du signal fort envoyé en faveur des véhicules propres et notamment des véhicules électriques», déclare ainsi le PDG, Carlos Ghosn, toujours dans les Echos.

Reste que les voitures électriques et hybrides sont encore très minoritaires sur le marché français, et que le coup de pouce donné à cette filière laisse sur leur faim ceux qui s'inquiètent du sort des modèles les plus courants actuellement, notamment chez les équipementiers.

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