Les syndicats de l’une des principales usines sidérurgiques grecques ont décidé de mettre fin à une grève de neuf mois, le plus long mouvement de grève anti-rigueur dans le pays, déclaré illégal par un tribunal d’Athènes en juin, a annoncé samedi la télévision publique.
Sur les 150 ouvriers présents, 107 ont voté pour la fin de la grève des salariés du site sidérurgique du groupe Hellenic Halyvourgia, situé à Aspropyrgos, à l’ouest d’Athènes, selon la télévision.
Quatorze ouvriers ont voté pour la poursuite de la grève et 29 se sont abstenus.
Les salariés de l’usine devraient reprendre la travail lundi, à condition que les policiers présents sur le site depuis une semaine quittent les lieux.
Le 20 juillet, la police était intervenue à la suite d’une décision de justice pour ouvrir les portes de l’usine et s'était heurtée à la résistance d’ouvriers en grève présents sur les lieux.
Des protestataires avaient été arrêtés puis relâchés, en attendant d'être jugés pour s'être opposés à la décision d’un tribunal d’Athènes qui avait déclaré «illégale» le 6 juin la grève des ouvriers de cette usine.
Des ouvriers souhaitant reprendre le travail avaient voulu entrer dans l’usine mais des grévistes s’y étaient opposés.
Le gouvernement a affirmé avoir décidé de faire intervenir la police pour répondre à une demande des salariés souhaitant reprendre le travail. Le parti de la gauche radicale Syriza et le Parti communiste avaient condamné l’intervention policière.
«Les autorités sont intervenues p