Malgré le dépôt de ce préavis, la compagnie à bas coûts assure, dans un communiqué, qu’elle maintiendra intégralement son programme de vols les 15, 17 et 19 août.
Les pilotes revendiquent une augmentation du salaire de base supérieure à l'inflation, une revalorisation de la partie variable des salaires et le versement d'un bonus exceptionnel lié «aux très bons résultats de la compagnie», résume Didier Bourguignon du SNPL, syndicat majoritaire.
«Un accord de flexibilité a été signé, une entente trouvée sur la planification du temps de travail, c'est pour cela qu'on est d'autant plus déçus aujourd'hui par la proposition de la compagnie, dans le cadre des NAO, qui correspond à l'inflation», a-t-il expliqué à l'AFP.
De son côté la direction d'easyJet «s'étonne de la menace d'un mouvement social brandi par les pilotes du SNPL alors que les négociations annuelles obligatoires sont actuellement en cours et qu'un accord vient d'être conclu concernant ses bases de Toulouse et Nice (...)».
La direction «attend que les représentants du syndicat reviennent à la table des négociations pour en discuter et achever les négociations».
Les effets de la grève dans l’aérien sont estompés depuis l’entrée en vigueur en mars de la loi Diard qui impose aux grévistes de se déclarer 48 heures à l’avance, ce qui permet aux compagnies d’anticiper les perturbations. Les compagnies doivent informer sur les prévisions de trafic 24 heures avant la journée de grève.
EasyJet (12