«Pour clore cette affaire, il a été demandé [à Total] de se retirer du champ pétrolier de Halfaya [sud], en lui donnant la possibilité de vendre sa part à d'autres sociétés, ou bien de rompre son contrat avec le Kurdistan», a expliqué Hussein al-Chahristani, vice-Premier ministre chargé de l'Energie. Il n'a pas précisé le délai fixé à Total pour prendre une décision.
Le Kurdistan a signé des dizaines de contrats pétroliers avec des compagnies étrangères sans l’approbation de Bagdad, qui exige que ce type de négociations passe à travers son ministère du Pétrole et considère comme illégal tout contrat conclu en dehors de ce circuit.
Total a annoncé le 31 juillet avoir signé un accord lui permettant de prendre part à l'exploration pétrolière au Kurdistan irakien. «Total a annoncé qu'il avait signé des contrats au Kurdistan et à cause de cela, le ministère du Pétrole lui a dit qu'il enfreignait la loi irakienne, a souligné Hussein al-Chahristani. S'il met fin à son contrat avec le Kurdistan, il peut exploiter le champ d'Halfaya.»
En juin, le gouvernement irakien avait prévenu les compagnies françaises que tout contrat avec Bagdad serait annulé si elles signaient d’autres contrats avec des autorités locales ou régionales.
En juillet, Bagdad avait déjà annoncé que Chevron ne pourrait plus travailler en Irak, en dehors du Kurdistan, car le géant pétrolier américain avait acquis sans son approbation deux permis pétroliers dans la région autonome. Bagd