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Libération
Récit

EasyJet évite le régime sans ciel

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La compagnie low-cost a réussi à contourner la grève, pourtant très suivie, de ses pilotes français.
publié le 15 août 2012 à 22h16

Tous partis. Sur les 160 vols opérés par la compagnie EasyJet depuis et vers le territoire français hier, aucun n’aura manqué à l’appel. Une journée presque ordinaire pour le transporteur low-cost si ce n’est qu’une grande partie de ses pilotes sous contrat français étaient hier en grève. A l’appel du Syndicat national des pilotes de lignes (SNPL) qui représente plus de 80% des 248 pilotes de la compagnie en France, les copilotes et commandants de bord avaient choisi de lâcher le manche en ce 15 août pour protester contre le blocage des négociations salariales. Le site internet de l’aéroport de Nice affichait bien dans l’après-midi deux vols supprimés (Barcelone-Nice et Nice-Toulouse), mais ces deux annulations étaient indépendantes de la grève, assure la compagnie.

Selon le SNPL, 40% des pilotes ont répondu à son appel à l’aéroport d’Orly et 70% à Roissy. Un mouvement très suivi qui doit se poursuivre demain et à nouveau dimanche. Il vise à obtenir des augmentations de salaire supérieures à un simple rattrapage de l’inflation, comme le propose la direction de ce transporteur dont la bonne santé contraste singulièrement avec celle des grandes compagnies nationales aux coûts de fonctionnement bien plus conséquents.

Anticiper. Comme la nouvelle loi Diard sur l'encadrement du droit de grève du personnel aérien l'exige, l'ensemble des grévistes s'étaient déclarés lors de préavis individuels quarante-huit heures à l'avance. Un système d'alerte, fortement critiqué p