La dégringolade de Facebook à Wall Street annonce-t-elle un «pschitt» généralisé de toutes les valeurs internet ? Rien n’est moins sûr. L’action du géant des réseaux sociaux a certes atteint un plancher historique jeudi, perdant près de la moitié de sa valeur depuis son lancement, le 18 mai, et clôturant pour la première fois sous 20 dollars (16 euros). Une descente aux enfers - qui se poursuivait vendredi - en grande partie due à la fin d’une première période de «lock-up» : en clair, plusieurs actionnaires de Facebook (dont Microsoft et la banque Goldman Sachs) ont eu enfin le droit de vendre leurs actions, après trois mois de blocage destiné à éviter un afflux trop massif de titres sur le marché.
Au total, 271 millions d’actions ont été libérées jeudi. Avec, à la clé, une capitalisation boursière tombée à environ 42,5 milliards de dollars, contre 104 milliards en mai. Et ce n’est probablement pas fini puisque d’autres déblocages de ce type doivent avoir lieu cet automne. Notamment en novembre, quand environ 1,2 milliard d’actions supplémentaires seront mises en circulation. Du coup, alors que d’autres stars de la high-tech introduites en Bourse ces derniers mois plongent aussi, tels le spécialiste des coupons de réduction Groupon ou celui des jeux en ligne Zynga, le spectre de l’éclatement de la bulle internet du début des années 2000 resurgit ça et là.
«Potentiel». Mais pas de panique, estiment les spécialistes du secteur. «Facebook, Groupon et Zynga so