Le Premier ministre grec, Antonis Samaras, demande «un peu d'air» c'est-à-dire plus de temps pour mettre en place les réformes structurelles dans son pays, dans un entretien à paru mercredi dans le quotidien allemand Bild.
«Tout ce que nous voulons, c'est un peu d'air pour respirer, pour remettre l'économie en route et accroître les revenus de l'Etat. Plus de temps ne signifie pas automatiquement plus d'argent», affirme-t-il alors qu'il doit se rendre à Paris et Berlin en fin de semaine.
Rappelant les efforts déjà accomplis par la Grèce et la situation difficile à laquelle elle doit faire face, le chef du gouvernement grec affirme «tout faire pour maintenir à flot le pays pendant que nous mettons en place les réformes».
«Que les choses soient claires: nous ne demandons pas d'argent supplémentaire, nous nous tenons à nos engagements et à remplir nos objectifs», souligne Antonis Samaras. «Mais nous devons relancer la croissance car cela permet de réduire les déficits», ajoute-t-il. «Si on laisse tomber la Grèce maintenant, l'incertitude pour les autres pays et leur vulnérabilité vont s'accroître», estime-t-il.
Antonis Samaras juge par ailleurs qu'une sortie de la Grèce de la zone euro serait «une catastrophe». «Cela signifierait au moins cinq année