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Libération
Décryptage

Le retour des emplois jeunes, une solution d'avenir ?

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Deux spécialistes du marché de l'emploi évaluent l'efficacité des contrats d'avenir que le gouvernement souhaite mettre en place pour les jeunes sans qualification.
Michel Sapin, ministre du Travail, et Jean-Marc Ayrault, le 9 juillet 2012 à Paris. (Photo Reuters)
publié le 22 août 2012 à 19h34

Une session extraordinaire pour le retour des emplois-jeunes. Le Premier ministre, Jean-Marc Ayrault, a annoncé que le Parlement reprendra ses travaux plus tôt que prévu pour examiner le projet de loi visant à créer 150 000 emplois d'avenir en 2013 et 2014. L'urgence est là, avec environ 120 000 jeunes qui sortent chaque année du système scolaire sans diplôme, et dont le taux de chômage dépasse les 45% dans les quatre années suivantes.

A qui sont destinés les emplois d’avenir ?

Comme le relate les Echos, le dispositif s'adresse aux jeunes de 16 à 25 ans «sans qualification ou peu qualifiés», habitant en priorité les zones urbaines sensibles (ZUS). Un CDD ou un CDI pourra être conclu avec l'employeur. Si celui-ci appartient au secteur public, l'Etat prendra en charge 75% du coût du contrat durant un à trois ans. S'il s'agit d'un employeur privé, la subvention devrait être moindre, afin de limiter l'effet d'aubaine, c'est-à-dire le fait de recourir à cette solution meilleur marché alors que l'on envisageait de toute façon d