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décryptage

La Grèce réclame un délai de grâce

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La crise et ses dégâtsdossier
A Berlin demain, à Paris samedi, le Premier ministre grec cherchera à adoucir les exigences européennes. Le point sur la situation du pays, et sur les grandes échéances à venir.
A one Euro coin is displayed in water over a map showing Greece in this picture illustration taken in Munich August 20, 2012. REUTERS/Michaela Rehle (GERMANY - Tags: BUSINESS) (Photo Michaela Rehle. Reuters)
publié le 23 août 2012 à 16h38
(mis à jour le 23 août 2012 à 16h54)

Sur le point de recevoir – séparément – le Premier ministre grec Antonis Samaras, Angela Merkel et François Hollande se retrouvent à Berlin, ce jeudi. Les deux dirigeants doivent accorder leurs violons, notamment sur l'octroi d'un délai supplémentaire à Athènes pour revenir à l'équilibre budgétaire. A l'approche d'un mois de septembre décisif, voici les principaux enjeux de la période à venir.

Que veut Antonis Samaras ? 

Elu en juin, immobilisé jusqu'à récemment par un problème occulaire, Antonis Samaras se rendra à Berlin vendredi, avant d'être reçu à l’Elysée samedi. Mercredi,

à Athènes avec le patron de l’Eurogroupe, Jean-Claude Juncker. Ces rencontres visent notamment à obtenir un adoucissement des exigences européennes vis-à-vis de la Grèce, en particulier un report de la date butoir pour le retour à l'équilibre budgétaire : 2016 au lieu de 2014.

Pour l'obtenir, Antonis Samaras s'est lancé dans une opération séduction auprès des opinions publiques allemande et française. A la presse d'outre-Rhin, il a garanti «personnellement» le remboursement des dettes hellènes, et promis que la «la Grèce [allait] se transformer». Au Monde daté de vendredi, il assure ne pas «discuter les finalités du programme» de réforme imposé au pays. Tout en répétant qu'une sortie de l'euro serait «dévastatrice pour la Grèce