Le chef du gouvernement espagnol Mariano Rajoy a estimé mardi qu'une sortie de la Grèce de la zone euro serait «un échec collectif de l'Europe», lors d'une conférence de presse conjointe avec le président de l'Union européenne Herman Van Rompuy.
«Que la Grèce sorte ou que quelqu'un puisse abandonner la zone euro serait un échec collectif de l'Europe», a-t-il affirmé, alors que l'Espagne elle-même est dans la ligne de mire des marchés, qui s'attendent à une demande de sauvetage financier dans les prochaines semaines.
Sur ce dernier point, Mariano Rajoy a d'ailleurs réaffirmé: «il n'y a aucune négociation parce que le gouvernement n'a fait aucune demande en ce sens». Avec Van Rompuy, «nous avons parlé de la Grèce», a expliqué Mariano Rajoy, «et je lui ai donné mon opinion».
«Le gouvernement grec est en train de remplir ses obligations, nous sommes convaincus qu'il va respecter» ses engagements budgétaires, a-t-il ajouté, insistant sur la nécessité de maintenir le pays dans l'euro: «toute autre décision serait un échec».
«Qu'il n'y ait aucun doute sur le fait que l'euro est irréversible et que la présence de la Grèce dans l'euro l'est aussi», a dit pour sa part le président de l'Union européenne, mais «c'est seulement en adoptant des mesures fortes, de la part de chaque Etat membre, et des mesures fortes collectivement que nous pouvons laisser la crise dernière nous», a-t-il prévenu.
«J'ai répété