Les représentants des syndicats de Doux, en faillite, se sont dits déçus mardi des offres de reprise partielles présentées pour le pôle frais du géant de la volaille, réclamant le dessaisissement du tribunal de commerce de Quimper, qui les examinera mercredi.
«Il n'y a aucune offre qui soit vraiment intéressante», a assuré à l'AFP Raymond Gouiffès, délégué central CGT, qui participait à un comité central d'entreprise au siège du groupe à Châteaulin.
«Il n'y a aujourd'hui aucune offre qui soit compatible avec une évolution sociale sereine», a-t-il estimé lors d'une pause à la mi-journée. «Aucune offre n'est vraiment sérieuse», a-t-il insisté.
«Il n'y a pas grand chose dans ces offres», a abondé Jean-Luc Guillard, délégué syndical central CFDT, qui participait également à la réunion.
«Je ne sais pas si tout a été fait pour sauver des emplois», a-t-il regretté. «1 000 licenciements, c'est beaucoup !» «Notre filière est tributaire de la crise, mais pas autant que d'autres. Elle a tout ce qui faut pour que ça marche», a-t-il assuré.
«Nous demandons le dessaisissement du tribunal de commerce de Quimper», a assuré Raymond Gouiffès. «Nous demandons l'impartialité. Les patrons qui jugent des patrons, c'est une justice de classes».
«Nous sommes unanimes sur ce point», a-t-il souligné, faisant référence à l'ensemble des organisations syndicales représentées au sein du groupe.
«Le tribunal de commerce