La menace planait et elle s’est finalement concrétisée: le constructeur automobile PSA Peugeot Citroën a été retiré du prestigieux CAC 40, coup dur en terme d’image pour l’ancien fleuron industriel en pleine crise et déclin boursier.
Il s’agit d’un nouvel affront pour le groupe français qui faisait partie de l’indice vedette de la Bourse de Paris depuis la création de ce dernier, fin 1987.
Contacté par l’AFP, PSA Peugeot Citroën, qui s’est retrouvé cet été sur le gril à cause de son plan de restructuration prévoyant la suppression de 8 000 postes, n'était pas disponible dans l’immédiat pour commenter la nouvelle.
Son successeur au sein du CAC 40 sera le groupe belge de chimie Solvay (qui a conclu en 2011 le rachat du français Rhodia), à partir du lundi 24 septembre, selon une décision prise jeudi par le Conseil scientifique des indices et annoncée par l’opérateur boursier NYSE Euronext.
Le groupe belge, coté historiquement à Bruxelles, n’est échangeable sur le marché parisien, par le biais d’une double cotation, que depuis le début de l’année.
Le Conseil scientifique des indices fonde ses décisions sur deux critères majeurs, la taille du capital flottant (capital négociable en Bourse) et le nombre d'échanges enregistrés sur les titres.
Certains analystes relèvent que la dimension politique et symbolique pèse également dans les décisions du Conseil. Pour PSA Peugeot Citroën, il serait donc passé outre à ces aspects.
Le secteur automobile français ne conserve que deux membres dans l