Plusieurs dizaines de représentants syndicaux CFDT d’ArcelorMittal manifestaient lundi dans les locaux du siège du numéro un mondial de l’acier à Saint-Denis (Seine-Saint-Denis) pour réclamer une réunion avec la direction et des informations sur l’avenir de leurs emplois.
Des représentants CFDT de plusieurs sites français du sidérurgiste (Fos-sur-Mer, Florange ou Dunkerque) indiquent craindre un plan social à l'échelle du groupe et sollicite une entrevue avec la direction pour «obtenir des réponses». «A Florange, cela fait 14 mois que la filière à chaud est arrêtée, cela fait 14 mois qu'on nous fait tourner en bourrique», a indiqué à l'AFP Edouard Martin, délégué CFDT du site mosellan de Florange.
«Nous sommes persuadés qu'ils préparent un plan social pour l'ensemble d'ArcelorMittal France et qu'ils pourraient procéder à près de 40% de suppressions d'emploi dans les fonctions support. Nous voulons connaître leur stratégie», a poursuivi le syndicaliste.
«Nous savons qu'une rencontre a eu lieu le 30 août entre (le ministre du Redressement productif Arnaud) Montebourg et la direction d'ArcelorMittal, mais rien n'a filtré depuis, donc on imagine que les nouvelles ne sont pas bonnes», a-t-il ajouté. La direction n'était pas joignable dans l'immédiat.
ArcelorMittal a fait part début juillet de son intention de procéder à «une optimisation des fonctions support» de son activité d'aciers plats en Europe, ce que les syndicats ont interprété comme la me