Le tribunal de commerce de Quimper a décidé lundi de valider les offres de reprise partielle de cinq sites sur les huit du pôle frais du groupe volailler Doux.
Le tribunal de commerce a choisi de valider les offres de reprise partielle concernant les sites de Blancafort (Cher), Boynes (Loiret), Laval (Mayenne), Sérent et Pleucadeuc (Morbihan). Les trois autres sites ne bénéficiaient pas d’offres de reprise: Graincourt (Pas-de-Calais), La Vraie-Croix (Morbihan), et Le Pontet (Vaucluse).
«Je pense que je suis plus déçu que content, même si les sites sont tous repris à part ceux qui ont été liquidés dernièrement», a commenté Jean-Luc Guillard, responsable syndical central CFDT Doux.
«Ce n'est pas une satisfaction d'annoncer qu'il y a plus de 1 000 licenciements, surtout dans une entreprise comme la nôtre qui avait du potentiel pour préserver tous les emplois. On a laissé l'entreprise à la dérive et c'est les salariés qui paient les pots cassés. Je ne suis pas du tout content», a-t-il lancé à l'issue du jugement.
Le tribunal a décidé la reprise par Galina du site de Pleucadeuc (Morbihan), où sont conservés 135 emplois sur 407. A l’abattoir de Sérent (Morbihan), LDC garde 60 salariés sur 177. A Laval, la totalité des 303 salariés sont repris par LDC. A Boynes (Loiret), Glon Sanders et Duc conservent 95 emplois sur 170. A Blancafort (Cher), Glon Sanders reprend 130 salariés sur 243. Ces chiffres comprennent des CDI et des CDD, soit au total un peu plus de 700 person