Agenda chargé pour les «Doux» hier à Rennes dont les représentants du personnel ont rencontré successivement le ministre délégué à l’Agroalimentaire, Guillaume Garot, puis François Hollande dans la soirée. Au lendemain de la validation par le tribunal de commerce de Quimper d’offres de reprise partielle, Guillaume Garot a détaillé aux syndicats le dispositif d’accompagnement des salariés licenciés.
Ils sont environ 1 000 puisque seulement 700 emplois sur un total de près de 1 700 ont pu être préservés. «L'Etat ne laissera tomber personne», a promis le ministre à l'issue de la rencontre qui s'est déroulée à la préfecture de Rennes en présence d'élus locaux. Un message relayé avec force par le Président : «l'Etat prendra ses responsabilités» pour ne laisser personne «au bord de la route», a promis François Hollande.
Un accompagnement personnalisé va être mis en place avec le versement de 100% des salaires pendant un an pour les employés licenciés et une cellule d'appui sera installée sur chaque site où des licenciements auront lieu. Il n'y a pas de «mesure exceptionnelle pour les salariés licenciés, a critiqué Nadine Hourmant, déléguée centrale FO. On attend des mesures concrètes». Joint par Libération, Jean-Luc Guillart, de la CFDT, réclame des efforts supplémentaires en faveur des salariés à intégrer au plan de sauvegarde de l'emploi (PSE). «On ne veut pas un PSE de liquidation judiciaire, dit-il, car la diffic