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CGT : la voie s’éclaircit pour Eric Aubin

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Succession. Plusieurs candidats au poste de secrétaire général ont été écartés. Une crise qui dure depuis un an.
publié le 12 septembre 2012 à 22h26

Le nombre de candidats à la succession de Bernard Thibault se resserre. Agnès Naton, l'une des dernières prétendantes au poste de secrétaire générale de la CGT, poussée un temps par Thibault lui-même, serait définitivement hors jeu. Cette jeune retraitée de France Télécom, membre du bureau confédéral, aurait renoncé à concourir et accepté, entre autres, un siège au conseil d'administration de la Macif, selon une information de L'Express.fr, également recueillie par Libération.

Repoussée. La piste de Frédéric Imbrecht, ex-responsable de la CGT énergie, est, elle aussi, compromise par le récent renvoi en correctionnelle de son ancienne fédération sur le dossier du comité d'entreprise d'EDF. «Circule encore, comme candidate de second rang, le nom d'Agnès Le Bot [membre du bureau confédéral, ndlr], mais personne n'y croit, car elle ne sera jamais acceptée en interne», complète un dirigeant de la CGT. Quant à la favorite initiale de Bernard Thibault, Nadine Prigent, après avoir été repoussée par les deux principales instances de la confédération au printemps, elle a été officiellement écartée par le secrétaire général lors d'une conférence de presse au début de l'été. Ne reste donc plus, pour l'instant, comme successeur crédible, qu'Eric Aubin, secrétaire général de la fédération de la construction.

Mais Bernard Thibault, farouchement opposé à sa candidature, n'a pas forcément dit son dernier mot. «On n'y voit pas encore très clair en cette re