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Libération

Le gouvernement ne commente pas le projet de fusion BAE-EADS

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Interrogé sur France Inter, Arnaud Montebourg a mis en avant l'aspect «géostratégique» des négociations pour réserver ses commentaires. L'Allemagne se tait également, tandis que le groupe Lagardère, actionnaire, reste prudent.
Le ministre du Redressement productif Arnaud Montebourg, le 25 août 2012 à l'université d'été du PS à La Rochelle. (Photo Jean-Pierre Muller. AFP)
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publié le 13 septembre 2012 à 9h16

Le gouvernement ne veut faire «aucun commentaire» sur le projet de fusion entre les deux plus grands groupes européens de l'aéronautique et de défense, EADS et BAE Systems, pour préserver la «confidentialité» des négociations, a déclaré le ministre du Redressement productif.

«Comme vous le savez, il s'agit d'une négociation géostratégique très importante. Le gouvernement souhaite, à ce stade, ne faire aucun commentaire et je me permettrai de ne pas répondre à vos questions pour des raisons de confidentialité des choix qui sont en cause», a expliqué Arnaud Montebourg sur France Inter. Interrogé sur les inquiétudes des salariés, il a répondu : «je les comprends mais nous-mêmes, nous avons des interrogations à faire valoir. Nous ne souhaitons pas les exprimer publiquement dans un premier temps en tous cas».

Après des fuites dans la presse, EADS et BAE Systems ont révélé mercredi être en discussions en vue d’une fusion qui créerait le numéro 1 mondial de l’aéronautique, loin devant l’américain Boeing. Les deux groupes se sont donnés jusqu’au 10 octobre pour finaliser le projet ou l’abandonner.

La chancellerie allemande n'a pas non plus souhaité faire de commentaires. A Londres, le ministère britannique du Commerce a indiqué mercredi «vouloir s'assurer que les intérêts britanniques é