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Montebourg juge la restructuration de Peugeot «inacceptable en l'état»

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Après lecture du rapport Sartorius, le ministre compte «demander des efforts à tout le monde, y compris aux actionnaires».
Le capot d'une Peugeot couvert de glace à Bucarest, le 10 février 2012. (Photo Radu Sigheti. Reuters)
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publié le 13 septembre 2012 à 9h30

Le ministre du Redressement productif, Arnaud Montebourg, a réaffirmé jeudi que le plan de restructuration du constructeur automobile PSA, qui prévoit la suppression de 8 000 postes en France, restait «inacceptable en l'état» et a demandé le «rétrécissement de (son) ampleur».

«La raison pour laquelle nous le considérons toujours inacceptable en l'état, c'est que nous ne savons pas si ce plan est un plan de rétrécissement, de repli, ou si c'est un plan de reconquête», a expliqué le ministre sur France Inter. «L'intérêt national du pays, c'est que Peugeot retrouve de la force», a ajouté le ministre, qui avait déjà qualifié le plan de PSA d'«inacceptable en l'état» en juillet, lors de son annonce. Il prévoit la suppression de 8 000  emplois et la fermeture de l'usine d'Aulnay-sous-Bois.

Arnaud Montebourg, qui avait attaqué la direction de PSA avec virulence en juillet, a demandé «le rétrécissement de l'ampleur du plan social». «Nous pensons que Peugeot est en difficulté», a déclaré le ministre, après avoir pris connaissance des conclusions de l'expert Emmanuel Sartorius.

«Nous pensons que nous avons des éléments maintenant pour le dire et pour demander des efforts à tout le monde, y compris aux actionnaires. Les salariés ne sont pas les seuls à devoir payer le prix de ces difficultés», a prévenu le ministre. «Nous avons besoin de nous unir pour sauver Peugeot.» Arnaud Montebourg doit rencontr