Le conseil général de Seine-Saint-Denis, réuni jeudi en séance exceptionnelle consacrée à la fermeture de l'usine PSA d'Aulnay-sous-Bois, a dénoncé «les promesses vagues» du patron de l'entreprise, Philippe Varin, à propos de l'avenir des salariés et du site.
«Comment pourrions-nous accueillir avec une grande confiance les annonces faites par Monsieur Varin quand il promet le "zéro licenciement"? (...). Les propositions que fait le groupe PSA pour l'atteindre sont à mes yeux encore trop floues, voire douteuses», a déclaré le président PS du conseil général, Stéphane Troussel.
«1 500 reclassements à Poissy? (...) 1 500 emplois sur le site? Lesquels? Monsieur Varin affirme en avoir déjà 750 à proposer. Mais là encore c'est le règne du flou : quels sont ces emplois?», a poursuivi l'élu. «On ne peut pas se contenter des vagues promesses de Monsieur Varin», a déclaré Stéphane Troussel.
PSA a annoncé le 12 juillet la fin de la production en 2014 sur le site d’Aulnay, entreprise qui a ouvert en 1973 dans le département populaire de la Seine-Saint-Denis, dont elle est l’un des principaux employeurs, avec quelque 3 000 salariés et 400 intérimaires.
«Pourquoi Aulnay et pas (l’usine de) Madrid?»
, a renchéri le président PS de l’Assemblée nationale et conseiller général, Claude Bartolone (photo AFP).
«Il faut une véritable réindustrialisation sur ce site»
, a-t-il ajouté.
Selon le conseil général, 9 000 salariés de Seine-Saint-Denis travail