Les 5 000 recrutements supplémentaires d’ici 2014 annoncés par La Poste permettront à ses salariés de
«souffler un peu»
, après des années de réorganisations éprouvantes, a estimé vendredi Fleur Pellerin (photo AFP), ministre déléguées aux PME, à l’Innovation et à l’Economie numérique.
La Poste «doit réfléchir à son avenir», mais cela ne «passe pas par de la restructuration brutale», a déclaré la ministre sur la radio RTL. «Nous considérons aujourd'hui que les réorganisations doivent se faire avec davantage de nouveaux recrutements», a-t-elle ajouté.
A la question de savoir si ce changement de stratégie signifiait une perte de confiance du gouvernement vis-à-vis du patron de l'entreprise publique Jean-Paul Bailly, Fleur Pellerin a répondu: «Pas du tout». «L'Etat actionnaire, jusqu'à une date récente, avant le changement de gouvernement, a plutôt soutenu une méthode un peu arithmétique et un petit peu brutale, sans concertation. Nous souhaitons changer cette méthode», a-t-elle déclaré.
La Poste avait chargé il y a quelques mois une commission, présidée par l'ex-secrétaire général de la CFDT Jean Kaspar, d'un audit sur le climat social dans l'entreprise, après notamment le suicide de deux sala