La présidente du Medef, Laurence Parisot, a jugé mardi «majeure» la négociation sur la réforme du marché de l'emploi, espérant qu'un accord sera trouvé «avant la fin de l'année» pour franchir «un pas vers la flexisécurité». «Nous sommes à la veille de quelque chose de très important», a déclaré Laurence Parisot devant la presse à propos de la négociation entre syndicats (CGT, CFDT, FO, CFDT, CFE-CGC) et patronat (Medef, CGPME, UPA) sur la «sécurisation de l'emploi» qui démarre.
Rappelant l'«objectif d'un accord avant la fin de l'année», espérant même que «ce sera un cadeau de Noël», la présidente du Medef s'est dite «raisonnablement confiante». «On est dans une grave crise économique», «les organisations syndicales sont lucides et convaincues qu'il faut bouger», a-t-elle estimé.
Le «grand objectif» est de faire un «pas très significatif vers la flexisécurité», a poursuivi la patronne des patrons. «Nous savons que ce mot parfois fait peur», «mais ce qui est certain, c'est qu'il faut trouver un équilibre qui permette aux entreprises d'avoir des moyens d'adaptation» «bien supérieurs à ceux qu'elles ont aujourd'hui», a-t-elle dit.
Laurence Parisot souhaite notamment que «les procédures collectives en cas de plan social puissent être raccourcies et sécurisées». Pour les TPE et PME, le Medef réclame «des mécanismes qui permettent de plafonner des dommages et intérêts»