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Bruxelles OK pour mixer EMI et Universal

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La fusion des deux poids lourds de l'industrie du disque a été validée par la Commission, à quelques conditions de cession près.
La Commission européenne s'apprête à autoriser le rachat d'EMI par son concurrent Universal. (Photo Toby Melville. Reuters.)
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publié le 21 septembre 2012 à 12h23

La Commission européenne a donné son feu vert vendredi au rachat d’EMI Music par son concurrent Universal, première maison de disques mondiale, à condition que ce dernier cède une grosse partie des labels musicaux et des droits de sa cible.

Bruxelles a autorisé «le projet d'acquisition des activités de musique enregistrée d'EMI par le groupe Universal Music. Cette autorisation est subordonnée à la cession du label Parlophone et de nombreux autres actifs de musique qu'EMI possède dans le monde entier», indique-t-on dans un communiqué.

Principal actif qu’Universal s’est engagés à céder : EMI Recording Limited, qui possède le label Parlophone (la maison de disques de Coldplay, Kylie Minogue, Pink Floyd, David Bowie ou encore de Tina Turner). Universal est également prêt à se séparer d’EMI France (propriétaire du catalogue de David Guetta), des labels de musique classique d’EMI, de Chrysalis (la maison de disques de Depeche Mode et de Moby) et d’autres labels.

«Les engagements très importants proposés par Universal permettront de maintenir la concurrence dans le secteur de la musique et les consommateurs européens pourront ainsi continuer à bénéficier de tous ses avantages», s'est félicité Joaquin Almunia, le commissaire européen en charge de la Concurrence.