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Mélenchon veut une loi «contre les licenciements boursiers»

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Lors d'une visite de soutien aux employés du groupe Sanofi à Toulouse, le coprésident du Parti de gauche a appelé Arnaud Montebourg à «arrêter les plans sociaux».
Jean-Luc Mélenchon a participé à une marche à Toulouse pour soutenir les employés de Sanofi, le 27 septembre 2012. (Photo Stringer France. Reuters)
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publié le 27 septembre 2012 à 15h44

Jean-Luc Mélenchon a insisté jeudi lors d'une visite de soutien aux Sanofi à Toulouse sur la nécessité d'une loi «contre les licenciements boursiers», devant les risques de fermeture du site pharmaceutique ainsi que des hauts fourneaux de Florange (Moselle).

«La solution, c'est le vote d'une loi contre les licenciements boursiers. Cela ne veut pas dire tout interdire, mais quand il y a diagnostic qu'un plan vise à faire beaucoup d'argent, on dirait halte. Il faut une procédure particulière, un moratoire, une possibilité de veto du comité d'entreprise, pour examiner les choses», a lancé le coprésident du Parti de gauche devant 400 à 500 salariés et sympathisants manifestant pour le maintien à Toulouse des 640 chercheurs de Sanofi.

«Le vote d'une loi contre ces licenciements qui ne visent qu'à augmenter les profits des actionnaires est affaire de volonté politique: vous l'amenez à l'Assemblée et cela peut être voté en deux jours» a-t-il estimé.

L'ancien candidat du Front de gauche à la présidentielle a, lors de sa visite, qualifié «d'écoeurant et caricatural» le fait que Sanofi envisage de se retirer de la recherche à Toulouse, un projet justifié «par la seule cupidité des actionnaires».

Il a fait le parallèle avec la perspective de fermeture des hauts fourneaux d'ArcelorMittal à Florange (Moselle