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Ayrault défend un «budget de combat»

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Le gouvernement affiche l'objectif de «rompre avec la spirale de la dette», l'UMP déplore «un très mauvais choix».
Jean-Marc Ayrault le 25 septembre 2012 à Rennes (AFP)
par
publié le 28 septembre 2012 à 12h35
(mis à jour le 28 septembre 2012 à 17h45)

Pour la

CFDT

(photo Reuters), le budget 2013 constitue une «

étape importante vers plus de justice fiscale

». Véronique Descacq, secrétaire nationale, se dit «

satisfaite

» de plusieurs dispositions comme «

l’abaissement du plafond du bénéfice des niches fiscales

», la création d’une tranche de l’impôt sur le revenu à 45%, la taxation provisoire à 75% des hauts revenus ou encore «

le rétablissement du barème

» de l’impôt sur la fortune (ISF).

Mais, en termes voilés, la centrale, qui épaule le gouvernement, critique l'objectif de ramener le déficit à 3% du PIB en 2013. Elle estime que les pays européens devraient «reconsidérer ensemble leurs objectifs d'équilibre budgétaire» pour tenir compte de la dégradation de la croissance et de l'emploi.

A l’inverse, la

présidente du Medef, Laurence Parisot

(photo Reuters), «

soutient

» le budget du gouvernement socialiste sur ce seul point : la réduction des déficits à 3% «

prépare l’avenir

», estime-t-elle.

Pour la présidente du Medef, les hausses d'impôt de 20 milliards d'euros «freineront la capacité» de la France à retrouver la croissance. L'alourdissement de la fiscalité des entreprises de 10 milliards pénalisera «l'emploi et l'investissement» et la hausse de la fiscalité des revenus du capital «fait peser un risque sur le financement de l'économie», estime le Medef. L'organisation patronale s