Au sortir d'une semaine de fronde des entrepreneurs, et à la veille d'une manifestation de la CGT, le gouvernement est pris entre deux feux: les uns lui reprochent d'être l'ennemi des entreprises, voire d'entretenir un «racisme» à leur égard; les autres, d'être plus à l'écoute des positions patronales que de celles des syndicats. Une situation qui ne devrait pas se simplifier, des décisions aussi délicates que le coût du travail se profilant.
S'exprimant sur France Inter, ce matin, Bernard Thibault a ainsi accusé le gouvernement de capitulation face au patronat dans l'affaire des plus-values de cession. Selon le secrétaire général de la CGT, «le Medef qui ne loupe pas une occasion de faire pression sur le gouvernement depuis la conférence sociale de juillet, aurait tort de se priver puisque, à chaque coup de colère, on donne le sentiment qu'il faille revoir une disposition, une intention».
Manifestations mardi
Une référence aux protestations du patronat vis-à-vis de la réforme de l'imposition des plus-values de cession, censée passer du taux forfaitaire de 19% (plus 15,5% de cotisati