La chancelière allemande Angela Merkel arrive mardi à Athènes pour prêter soutien au gouvernement conservateur d’Antonis Samaras qui tente d’imposer un nouveau train d’austérité au nom du maintien du pays dans l’euro, après trois ans de crise en cascade qui ont éreinté le pays.
Alors que des manifestations anti-austérité sont attendues dans l’après-midi, le centre de la capitale grecque a été bouclé sous haute sécurité et restera coupé à toute circulation entre 9 heures locales et 22 heures.
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Quelque 6 500 policiers et membres des forces anti-émeute sont sur le pied de guerre pour tenter d'éviter tout dérapage, dans une ville où les manifestations qui s’enchainent depuis trois ans deviennent de plus en plus violentes.
La visite de Angela Merkel, la première depuis le début de la crise, prend une allure archi-symbolique, la chancelière étant tenue par l’homme de la rue grec comme personnellement responsable de la baisse de son niveau de vie pour son intransigeance à vouloir d’abord assainir les comptes du pays, au risque de l'étouffer avant de l’avoir guéri.