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Libération

Soumettre les œuvres d'art à l'ISF fait frémir la profession

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Alors que la ministre de la Culture assure que l'exécutif ne compte pas prendre une telle mesure, l'adoption d'un amendement en ce sens à l'Assemblée agite le monde de l'art.
Ni l'Elysée ni Matignon n'ont l'intention d'assujettir les œuvres d'art à l'ISF, assure jeudi la ministre de la Culture. (Photo Fred Dufour. AFP)
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publié le 11 octobre 2012 à 17h15

Le projet d'inclure les œuvres d'art d'une valeur de plus de 50 000 euros dans le calcul de l'impôt de solidarité sur la fortune (ISF) a suscité jeudi de nombreuses réactions, notamment dans le monde de l'art où l'on redoute des conséquences néfastes.

La ministre de la Culture Aurélie Filippetti, opposée à cette mesure, a annoncé jeudi que Matignon et l'Elysée étaient «sur la même ligne» qu'elle, dans un entretien publié sur le site des Echos«Le Premier ministre et le président de la République sont sur la même ligne que moi», assure-t-elle, alors que la commission des Finances de l'Assemblée a adopté mercredi un amendement socialiste au projet de budget visant à inclure les œuvres d'art d'une valeur de plus de 50 000 euros dans le calcul de l'ISF.

La proposition initiale du rapporteur général du Budget, Christian Eckert (PS), annoncée mardi, était d'inclure les oeuvres d'art de plus de 5000 euros dans l'ISF. Dès mardi, la ministre Aurélie Filippetti avait fait savoir à l'AFP, via son cabinet, qu'elle était «contre» cett