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Pour Berlin, il n'y a «pas d'alternative» à la réduction de la dette

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Jeudi, la patronne du FMI a appelé à donner plus de temps à la Grèce.
Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, le 3 septembre. (Photo Frederick Florin. AFP)
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publié le 12 octobre 2012 à 8h54

Le ministre allemand des Finances, Wolfgang Schäuble, a estimé vendredi qu'il n'y avait pas «d'alternative» à la réduction de la dette des Etats de la zone euro après que la patronne du FMI a appelé à donner plus de temps à la Grèce pour assainir ses comptes publics.

«Il n'y a pas d'alternative à la réduction à moyen terme des dettes des Etats qui sont trop élevées, notamment et bien entendu pour l'euro et la zone euro dans son ensemble», a déclaré à Tokyo le ministre allemand lors d'un débat avec la directrice générale du FMI, Christine Lagarde, à Tokyo.

«Bien entendu, avec une monnaie unique, la pression sur la compétitivité est très forte pour tous les pays», a ajouté Wolfgang Schäuble, ajoutant que le chômage est aussi une «conséquence de politiques budgétaires qui ne sont pas solides».

Renoncer à cet objectif ne fait que «créer de la confusion mais pas de la confiance», a-t-il souligné, lors d'un débat brièvement interrompu par un séisme de magnitude 5 qui s'est produit dans le nord-est du pays et a été légèrement ressenti à Tokyo.

Jeudi, Christine Lagarde a jugé nécessaire d'accorder à la Grèce un délai supplémentaire de deux ans pour qu'elle atteigne les objectifs de réduction des déficits publics fixés par ses bailleurs de fonds internationaux. «Au lieu d'une réducti