La ministre déléguée aux PME, Fleur Pellerin, a dit dimanche, dans un entretien au Parisien, ne pas croire à la lutte des classes dans les petites et moyennes entreprises, estimant par ailleurs que dans plusieurs cas «il est normal que des gens puissent s'enrichir beaucoup».
«Dans les PME, je ne crois pas à la lutte des classes», a indiqué à la ministre au quotidien. «Tous les patrons de PME que je rencontre sont en osmose avec leurs salariés», observe Fleur Pellerin, qui veut distinguer les chefs de petites entreprises et un patron du CAC 40 «qui après un an de mauvais services part avec des millions d'euros».
Cette déclaration intervient alors que le gouvernement a récemment reculé face à la fronde des créateurs d'entreprises ou de start-up, qui se sont surnommés les «pigeons» et qui contestaient l'alignement de la fiscalité des revenus du capital sur celle du travail. Le budget sera finalement amendé pour, entre autres, renoncer à l'alignement sur la fiscalité du travail, dans le cas précis d'un créateur d'entreprise.
«Il est normal que des gens puissent s'enrichir beaucoup s'ils ont pris le risque de créer une entreprise, s'ils ont eu une super bonne idée, s'ils ont su la faire fructifier et