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Libération

Laurence Parisot : «Certains patrons sont dans un état de quasi-panique»

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La patronne du Medef, qui évoque un «avis d'ouragan» sur l'économie française, espère un puissant «choc de compétitivité».
Laurence Parisot (Medef) le 18 septembre 2012 à Paris (Photo Eric Piermont. AFP)
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publié le 15 octobre 2012 à 9h42

La présidente du Medef Laurence Parisot s'exprime dans un entretien au Figaro dimanche en faveur d'un choc de compétitivité sur deux ou trois ans en France, au moment où «certains patrons sont en état de quasi-panique» selon elle. «La déception des patrons sera immense si un homme tel que Louis Gallois (...) ne montre pas comment créer un véritable sursaut, ce que l'on appelle un choc de compétitivité», déclare Laurence Parisot, dans un entretien mis en ligne sur le site internet du quotidien.

L'ancien président d'EADS, Louis Gallois doit remettre le 5 novembre au gouvernement un rapport attendu sur la compétitivité. «Ce choc doit être court et se produire sur deux ans, trois ans maximum», propose la présidente du Medef. Pour Laurence Parisot, il faudrait que ce choc soit d'une ampleur de 30 milliards d'euros, via d'un côté une baisse des charges patronales et salariales et de l'autre une légère augmentation de la CSG et de la TVA hors produits de première nécessité.

Selon elle, «nous sommes passés d'un avis de tempête à un avis d'ouragan», ajoutant que «certains patrons sont en état de quasi-panique». «Aucun secteur d'activité n'affiche de prévisions autres que pessimistes jusqu'à la fin de l'année», dit-elle.

Enfin, Laurence Parisot a rappelé que le Medef demande le retrai